Essoufflés et trempés par la pluie, Razum-dar et vous prenez refuge dans une chaleureuse taverne après une périlleuse course-poursuite. Vous avez finalement semé votre dernier ennemi et pour la première fois depuis des semaines, vous avez l'occasion de reprendre votre souffle.
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Dans une arrière-salle, vous vous réchauffez au coin du feu tandis que Raz demande à l'aubergiste de vous préparer des chambres. Après quelques minutes, le Khajiit rapporte des boissons. Il vous adresse un sourire étincelant avant de s'asseoir.
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Razum-dar
« C'était moins une, n'est-ce pas ? Je préfère d’ordinaire quand ça ne nous rase pas les moustaches d’aussi près. Mais nous devrions être en sécurité ici, à condition de faire profil bas. Profitons de la boisson… et peut-être de notre compagnie ? »
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Razum-dar
« L'aubergiste était du genre méfiant, alors je lui ai dit que nous étions de jeunes mariés très amoureux en voyage de noces. Il a estimé que nous formions un très beau couple, mais je le savais déjà. »
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Razum-dar
« J'espère que cela ne vous ennuie pas. » — « Non, ça ne me dérange pas. »
— « Si, je trouve ça extrêmement gênant. »
Razum-dar
« Ah, je savais que vous approuveriez ! Ce sera une comédie amusante, n'est-ce pas ? Vous pourriez peut-être vous asseoir sur mes genoux, histoire d'être plus crédibles. »
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Razum-dar
« Oh, toutes mes excuses. Ce n'était pas du tout mon intention. Je croyais que vous trouveriez cela amusant. Clairement, je me suis trompé. »
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Razum-dar
« Quoi qu'il arrive, je suis content que nous soyons arrivés jusqu'ici sains et saufs. Quel soulagement d'avoir un moment de répit après tant de jours d'incertitude. »
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Razum-dar
« Nous devrions en profiter tant que cela dure. »
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Razum-dar
« J'aimerais presque que nous soyons réellement un jeune couple insouciant. Sans responsabilités ni devoirs à assumer. Rien d'autre à penser qu'à s'aimer l'un l'autre. » — « Plutôt crever, merci. »
— « J'aimerais aussi qu'il en soit ainsi, Raz. »
Razum-dar
« C'est vrai ? Vous me voyez surpris. Vous n'en avez jamais rien laissé paraître. Mais je ne vais pas m'en plaindre. »
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Razum-dar
« Je dois avouer que je n'avais pas l'intention de m'attacher à vous, mais c'est comme ça. Souvent, lorsque nous sommes au milieu de la foule, mon regard s'attarde sur votre silhouette et je me surprends à nous imaginer dans un contexte… nettement plus privé. Peut-être avez-vous déjà rencontré ce problème ? »
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Raz sourit et approche sa chaise de la vôtre. Vos épaules se frôlent et sa proximité vous remplit d’une douce chaleur.
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Sa main glisse sur votre genou, ses griffes accrochent légèrement sur le tissu. Il laisse échapper un gloussement rauque à votre oreille avant de reculer. Vous en frissonnez.
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Razum-dar
« Ha ! C'est ce que j'aime chez vous. Vous ne muselez jamais votre langue acérée. C'est une arme redoutable. »
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Razum-dar
« Mais peu importe, j'ai compris le message. Je suis un gentleman, après tout. »
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Raz prend une généreuse lampée et repose sa chope sur la table. Il s'essuie les babines d'un revers de patte.
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Raz lâche un rot puis s'avachit contre le dossier de sa chaise avec un sourire narquois. Il pousse un soupir et vous lance un regard en coin.
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Razum-dar
« Pas besoin de vous montrer si hostile. Je vois bien que vous n'êtes pas d'humeur à blaguer. »
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Razum-dar
« Cela fait un moment que nous voyageons ensemble maintenant. Peut-être que vous vous êtes lassée de ma compagnie. Vous ne seriez pas la première. »
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Raz observe sa chope d'une mine renfrognée avant d'en boire une lampée. Puis il s'essuie les babines du revers de la manche.
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Il pose sa chope d’un geste brusque, éclaboussant la table. Il pousse un long soupir et vous lance un regard en coin.
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Razum-dar
« Vous direz ce que vous voudrez de nos aventures, mais je ne pourrais pas nier qu’on s’est bien amusés. »
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Razum-dar
« Ça aura été excitant, n'est-ce pas ? Pas que du bon, mais pas que du mauvais non plus. Cela dit, je me suis beaucoup inquiété. C'est que vous êtes une grande source de distraction, pour moi. Je ne m'attendais pas à accueillir une personne aussi passionnante et attirante que vous dans ma vie. »
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Razum-dar
« Hmm. Je me demande si le mariage que je nous ai inventés n’était pas aussi un cri d’espoir. À mon cœur défendant, je suis peut-être tombé amoureux de vous… Qu'en pensez-vous ? » — « Que vous avez l’air incroyablement séduisant, là, tout de suite. »
— « Que vous êtes un imbécile. »
Razum-dar
« Ah ah ! J'en suis convaincu, mais vous l'entendre dire est autrement plus excitant et enivrant. Quelle créature merveilleuse et infiniment surprenante vous faites… vous savez ? Par les lunes…»
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Raz 13b *NULL*
""
Razum-dar
« ... »
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Raz se penche vers vous, réduisant à néant la distance qui vous séparait. Il est si proche que vous sentez le cuir mouillé de son armure et voyez le reflet des flammes dans ses yeux verts.
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Razum-dar
« Je rêve depuis si longtemps de plonger dans le vôtre, comme ceci. Quel dommage d'avoir attendu aussi longtemps. »
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Razum-dar
« Mais nos aventures sont loin d'être terminées, je le sais bien. Venez. Il est temps pour un certain couple de jeunes mariés de se retirer, pour ne pas éveiller les soupçons de ce brave aubergiste, n'est-ce pas ? »
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Raz glousse doucement. Ses yeux rieurs s'attardent avec tendresse sur votre visage, comme s'il essayait de mémoriser vos traits. Puis il se lève.
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Il vous offre son bras avec un sourire ravageur et vous garde tout contre lui tandis que vous montez l’escalier.
Fin >
Raz glousse, sa bonne humeur pétillant dans ses yeux.
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Razum-dar
« Vous vous moquez. Vous avez toujours le don de me faire rire. »
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Razum-dar
« Vous êtes une bonne amie, vous savez ? Je suis ravi que nos chemins se soient croisés. Trinquons à nos aventures ! Qu'elles soient encore nombreuses à venir ! »
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Raz s'appuie contre le dossier de sa chaise et lève sa chope vers vous avec un sourire charmeur et vous adresse un hochement de tête chaleureux et approbateur.
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Vous buvez ensemble jusqu'aux petites heures de la nuit, vous régalant l'un l'autre de vos exploits passés et riant si fort que l'aubergiste est obligé de vous rappeler à l'ordre.
Fin >
Raz secoue la tête avec un ricanement dédaigneux, une babine retroussée.
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Razum-dar
« Je vois bien que ma compagnie vous importune ce soir. »
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Razum-dar
« Peut-être que d'ici demain matin vous aurez changé d'avis, mais je ne patienterai pas jusque-là pour le savoir. Bonne nuit. »
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Raz se lève et quitte la table en emportant sa boisson.
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Il s'en va d'un pas lourd de l'autre côté de la taverne, vous laissant seule au coin du feu. Vous ne vous adressez plus la parole du reste de la nuit.
Fin >
Acheter des couronnes